TRYO

 

Les revoilà ! Toujours combatifs et dansant, radieux et graves, indignés et heureux : les désormais 3 de Tryo (ils étaient 4 jusqu’à 2021 !) sont particulièrement attendus sur la scène d’Argence des Nuits de Champagne. Il faut dire que depuis la mémorable édition de 2013 où, en invités d’honneur, ils s’étaient investis avec passion chaque jour du festival, jusqu’à chanter avec le choeur des collégiens du Choeur de l’Aube, depuis ces jours, ils sont devenus de véritables amis du festival. “Chants de bataille”, leur dernier album sorti en 2021, est un grand cru, avec des chansons politiques et sociétales, des chansons de bonheur, à partager à quelques milliers et qui gonflent le coeur. En 2020, ils célébraient leurs 25 ans de carrière avec l’album “XXV”, reprises de leurs anciennes chansons rejouées avec des invités nommés Renaud, Souchon, Lavilliers… Vécu comme un grand vaisseau d’amitiés et d’admirations mutuelles, le projet s’est arrêté en plein vol, à cause d’une certaine pandémie. C’est peu dire qu’ils nous reviennent avec une force, un optimisme, une envie régénérée : “l’envie de changer le monde pour trois minutes, si on n’arrive pas à le changer en trois minutes”. Car pour eux, rien n’a changé : il y a toujours des batailles à mener pour la planète et pour l’humain ; et toujours l’envie de chanter ensemble.
 

 

 

 

L.E.J

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Octobre 2013. Lucie, Elisa et Juliette décident de former un groupe pour pouvoir participer à un concours organisé par Tryo et un festival de chansons. Il faut trouver un nom : ce sera L.E.J., inspiré de leurs initiales (prononcez Elijay !). Elles remportent ce concours et gagnent le droit de se produire avec Tryo sur la grande scène d’Argence. Le festival s’appelle Les Nuits de Champagne. Littéralement L.E.J. est né à Troyes au coeur des Nuits.

La suite, on la connait : un succès fou par leurs reprises des tubes de l’été, un premier album, “En attendant l’album”, et un deuxième disque de compositions originales, “Poupées russes”, avant “Pas peur” en 2020. Pas peur : en ces temps bousculés, on ne pouvait imaginer meilleur titre. Dans ce disque féminin, sensuel, parfois sexuel, L.E.J prend la parole, librement et naturellement, pour raconter les désirs, les rêves et les accomplissements d’une génération de femmes fortes et indépendantes. Sans se priver de leur humour piquant. Les trois amies se permettent (presque) tout, entre sacré et profane, mélancolie et euphorie, pop et reggaeton, chanson française et culture manga, ballades sentimentales et hymnes dance-floor. Lucie est au saxo et au chant, Elisa aux percussions et au chant, Juliette au violoncelle et à la basse. La plume et la partition, elles les tiennent à six mains. Le spectacle marque l’accomplissement de 8 années dans le métier, deux décennies à faire de la musique, un quart de siècle à être amies et l’envie inchangée de livrer un peu de cette intimité partagée.

 

 

 

GAUVAIN SERS

C’était aux Nuits de Champagne 2014 : Gauvain faisait sa première grande scène, avec Yves Jamait lors de l’édition Jacques Brel.

Découvert ensuite en 2017 avec le single “Pourvu”, ce fils d’instituteur a très vite trouvé un public qui lui ressemble. Avec deux disques de platine (2017 et 2019), et son troisième album numéro deux à sa sortie, c’est l’un des plus gros vendeurs de l’Hexagone. Hors Covid, Gauvain Sers remplit près de 90 salles par an, grandes ou petites, aux quatre coins du pays. Le Creusois “à casquette et velours côtelé marron” revendique ses deux facettes : gavroche féru de chanson réaliste d’une part, p’tit gars des champs, de l’autre. Renaud est son premier mentor, avec qui il a réalisé de nombreuses premières parties et il est difficile de pas reconnaître, dans son écriture popu et sentimentale, l’ombre de “Morgane de toi” ou de “Mistral gagnant”. Même s’il puise à d’autres influences, y compris américaines (Bruce Springsteen, Neil Young…).

Son troisième album “Ta place dans ce monde” (2021) balance harmonieusement entre social et intime. Le réalisateur Renaud Letang, qui a notamment travaillé avec Souchon et Manu Chao, apporte un coup de frais, moderne, à sa musique. Plus écrit, un peu moins militant, toujours aussi authentique. Sers s’éloigne de la ruralité pour toucher un peu plus à l’universel. Mais c’est quand il baisse la garde sur son intimité qu’il est le plus touchant. Et sur scène, la ferveur fraternelle qu’il soulève est estomaquante.

 
 

 

Toute la programmation des Nuits de Champagne 2022 

 

Les ateliers polyphoniques du Grand choral  

 

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