Description
Mayerling fait partie de ces chansons de désamour légèrement sadiques que Juliette se délecte d'interpréter, à l'instar de Mémère dans les orties (chanté en duo avec François Morel sur l'album " Mutatis Mutandis " en 2005). À de nombreuses occasions, Juliette croise la plume prolifique de Bernard Joyet, et c'est le cas sur l'album "Assassins sans couteaux ", sorti en 1998 : Lucy, C'est l'hiver et Mayerling font partie de leurs collaborations sur cet opus. Bernard Joyet chante lui-même le morceau sur son album " Au temps pour moi " (2004). Ces deux-là ont des univers musicaux et poétiques qui puisent leur inspiration dans un terreau historique, fantastique, imaginaire aussi, mais toujours humain. Ainsi, Mayerling fait allusion au village dans lequel finit l'histoire tragique de l'archiduc Rodolphe d'Autriche, héritier de l'empire, et de la baronne Marie Vetsera, sa maîtresse, découverts morts dans le pavillon de chasse du prince… Une lugubre et romantique histoire, évoquée par le titre de la chanson dont le propos est plutôt " l'amour-vache "…
Commentaires techniques
Cette harmonisation ne présente pas de difficulté particulière : rythmiquement accessible, cette valse permet surtout de s’amuser dans l’interprétation… Il n’y a pas de voix d’accompagnement dans l’arrangement, autant dire que tous les pupitres chantent le texte en totalité ! Les deux premiers couplets présentent quelques variations liées au phrasé mais sont harmonisés de la même façon ; les refrains peuvent se chanter dans des nuances très différentes ; et la fin du morceau (inspirée de la version de Juliette) est une jolie variation harmonique.