Description
Les filles de l'aurore sort en 45t durant l'année 1983, avec Chanson lente en face B ; on la retrouve également sur l'album "Simplement" (1984). William Sheller la compose à Lyon, après un concert trop magique pour aller se coucher, après une soirée prolongée dans la nuit avec ses musiciens, au bout d'une nuit terminée la tête à l'envers... C'est une chanson « pour tous ceux ou celles avec qui j'ai pu faire un bout de chemin, dans la fatigue du bord de l'aube », dit-il. Cet hommage aux noctambules de la première heure est vivifiant, rajeunissant et pourtant un peu nostalgique... Ce "rock'n'Sheller" typique, devenu un de ses plus grands succès, ne demande qu'à être interprété avec vigueur, entre jour et nuit.
Commentaires techniques
Cette chanson est un appel entre chien et loup, et l’emploi du 12/8 dans la composition appuie cette ambiguïté entre énergie et fatigue dans la prosodie. Le texte est partagé sur l’ensemble des couplets entre les pupitres, pour créer une variété de points de vue, et une spatialisation du son différente. Les refrains sont un véritable échange entre pupitre d’hommes et de femmes qui de répondent du tac-o-tac, nécessitant une direction pleine d’anticipation. Le pont, qui revient plusieurs fois, est un accompagnement de la partie instrumentale, mais se veut néanmoins puissant. L’anticipation, la mémorisation de la structure, et la souplesse vocale sont les principales pistes d’apprentissage de cette harmonisation.
