Description
En 1990, Jean-Jacques Goldman surprend avec son sixième album "Fredericks Goldman Jones", un disque écrit seul mais en 3D. Pas seulement trois voix mais trois personnalités auxquelles les mots collent sur mesure : la féminité et l'ascendance afro-américaine de Carole Fredericks, la juidaïté et l'histoire familiale communiste de Goldman s'entremêlent à la culture britannique et guitaristique de Michael Jones. Les chansons en trilogue ont un relief nouveau, le disque est le plus gros succès de la
discographie JJG, et parmi les 6 extraits radio (sur 10 titres !), ce Un, deux, trois dont l'auteur dira : "C'est un peu l'histoire de chacun, comment tous les trois, [...] un jour, on a entendu des choses à la radio qui ont changé nos vies". En 2013, des gamins nés alors que le chanteur avait déjà pris sa retraite découvrent l'album "Génération Goldman volume 2", et ce sont les voix d'Amandine Bourgeois, Mani Hoffman et Merwan Rim qui mettent cette chanson en abyme : qu'est-ce qui faisait "Un, deux, trois" ?
Le rock'n'roll ou la chanson de Goldman ?
Commentaires techniques
La base de cette harmonisation à trois pupitres s’appuie naturellement sur la répartition équitable du trio Fredericks-Goldman-Jones pour lui adjoindre un feu d’artifices de réponses en choeurs rock’n’roll. Pas le temps de s’ennuyer tout au long de cette chanson aux multiples évolutions (premier couplet rubato, deuxième couplet rythmé, pont, refrain homorythmique, refrain avec réponses, refrain ralenti à la fin...) qui sollicite les énergies de toutes les voix passant rapidement d’accompagnateurs à meneurs, et s’autorise même un clin d’oeil à une autre chanson de Goldman... Avec un swing bien balancé et un bon équilibre entre mélodie et soutien choral, tout est réuni pour un moment de communion qui est, comme le décrit la chanson, “plus qu’une musique“ !
