Description
Avec sa voix tendre et gouailleuse, Thomas Fersen est un auteur dont l'univers imaginaire n'est pas sans évoquer le talent d'un poète tel Jacques Prévert. C’est en 1993 que paraît "Le bal des oiseaux" avec une pochette signée du photographe Robert Doisneau dont les photos d’un Paris populaire sont célébrissimes depuis quelques décennies. L’accueil est unanimement positif ; pas un journal n’ignore ce premier disque dont le côté tendre et ironique, poétique et rêveur, séduit très vite le public aussi. Le premier extrait éponyme est largement diffusé par toutes les radios. Très heureux sur scène, face à son public, Thomas Fersen reprend alors les tournées et ce succès rapide lui ouvre les portes de toutes les salles de France et de francophonie. Le début d'une longue carrière...
Commentaires techniques
L’harmonisation de cette chanson emblématique du répertoire de Thomas Fersen alterne entre procédés d’homorythmie et de ping-pong polyphonique (unisson partagé entre les trois pupitres). Les difficultés, tout à fait surmontables, concernent le rapport au texte : prosodie et prises de paroles doivent être soignées pour assurer une bonne lisibilité de la voix principale et de sa narration. La musique quant à elle, fraîche et pleine de swing, amène un rebond qu’un groupe de chanteurs doit savoir restituer, par un travail de ressenti du groove par le corps. Au milieu de cette partition, comme dans la version originale, se trouve, arrangé avec des interventions successives, un pont pour lequel il est conseillé de prendre des libertés, au gré des envies !