Thomas Pitiot est « un vrai pote » de Julie. Son titre
Walou; questionne l'être humain sur sa compréhension de lui-même. Que ce soit en levant les bras, en jouant aux chefs de chœur, en rappant ou en se levant à chaque prise de parole, c’est dans les corps que Brice va permettre aux choristes d’aller chercher « dans leurs tripes » l’interprétation de cette chanson.
Si le répertoire du week-end a permis de découvrir les influences de Julie, son concert a permis de rencontrer l’artiste qu’elle est. Emporté par sa poésie, le public a été envahi de décharges émotionnelles le laissant dans une attention incroyable...
Le public de la restitution de ces deux jours a, quant à lui, été plongé au cœur de la polyphonie pour un moment fort qui laisse repartir Annie avec un « c’est que du bonheur, de la bouffée d’amour, de la paix », en somme un instant de vie qui se veut unique. Et pourtant, chacun espère que cet événement ne sera que le premier d'une longue série en Eure et Loir !

Les mots de la fin sont pour Karelle et Emilie qui sont venues chanter pour la toute première fois : « c’est du lâcher-prise, un moment de bienveillance, pas de jugement, on y va, on se lâche, ça fait beaucoup de bien et beaucoup d’émotions aussi », « c’est monstrueusement magique, ils créent quelque chose qui se veut unique ». Une belle réussite pour ce premier événement, organisé par un collectif solidaire et engagé, à l'image des valeurs défendues dans le répertoire du week-end.
Reportage Rachel Brzutowski